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Les plantes aquatiques
Souvent, au grand désarroi de certains utilisateurs du lac, les plantes aquatiques font leur apparition dès le mois de juin. En trop grand nombre, elles peuvent devenir dérangeantes pour les utilisateurs du lac, qu’ils soient nageurs, kayakistes, pêcheurs ou plaisanciers. De plus, une trop grande densité de plantes aquatiques contribue à appauvrir en oxygène l’eau du lac. Également, certaines espèces envahissantes peuvent remplacer les plantes indigènes et nuire à la biodiversité du lac.
Il serait cependant faux de considérer les plantes aquatiques comme des ennemies, car elles contribuent malgré tout à améliorer la qualité de l’eau. En effet, elles aident à maintenir les sédiments au fond du lac, servent d’habitat pour une multitude d’organismes (dont le méné d’herbe, petit poisson vedette au lac Brome, considéré comme espèce vulnérable) et absorbent une bonne proportion des nutriments qui enrichissent le lac (elles font donc compétition aux algues bleu-vert).
La prévention
reste le meilleur moyen
Le meilleur moyen de contrôler la densité des plantes aquatiques est d'installer une bande riveraine efficace, ne pas utiliser de produits susceptibles de nourrir les plantes (engrais).
Éviter de brasser les sédiments
et de fragmenter les plantes
par les hélices à moteur.

Les herbiers aquatiques
Les herbiers aquatiques couvrent une superficie de 208,8 ha représentant 14,4 % de la couverture du lac
La firme de consultants en environnement Biofilia Inc a réalisé une étude sur les herbiers aquatiques du lac Brome afin d’améliorer les connaissances concernant le lac et fournir des recommandations visant à mieux contrôler et freiner l’expansion des plantes aquatiques. L’étude s’est effectuée en septembre 2009 sur 313 ha et couvre la zone littorale 0-3m du lac Brome.
Herbiers
submergés
179,29 ha (85,87 %)
Chara sp.
Elode canadensis
Heteranthera dubia
Najas flexilis
Sagittaria cristata
Vallisneria americana
Najas flexilis et +
Herbiers
flottants
11,17 ha (5,35 %)
Sparganium fluctuans
Nuphar varigeata et +
Herbiers
émergents
18,34 ha (8,78 %)
Eleocharis palustris
Pontederia cordata
Scirpus lacustris
Typha latifolia et +
Herbiers
émergents
18,34 ha (8,78 %)
Eleocharis palustris
Pontederia cordata
Scirpus lacustris
Typha latifolia et +
La zone littorale
0-3m (313 ha)
Les zones
eutrophes
102,39 ha (32,7 %)
Les zones mésotrophes
66,01 ha (21,13 %)
Les zones
oligotrophes
136,17 ha (43,58 %)
Le lac Brome pourrait être considéré, au niveau d’eutrophisation...

Selon cette étude
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Dans l’ensemble, le lac Brome pourrait être considéré, au niveau d’eutrophisation équivalent des herbiers aquatiques, comme étant un lac oligotrophe.
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Les herbiers aquatiques semblent avoir disparu dans certains secteurs et augmenté dans d’autres en comparaison à ceux relevés en 1974 et 1979. On note une diminution dans la baie Robinson, au nord-ouest du lac et à la plage Douglas et une augmentation entre l’exutoire du lac et le ruisseau Quilliams.
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À long terme, un apport continu de limons, de matières organiques et de nutriments peut, selon les quantités, rendre inutiles les efforts d’aménagement d’un lac.